Motif de déplacement :
Raison pour laquelle un individu effectue un déplacement (travail, études, achats, etc.).
Étape :
Segment d'un déplacement effectué sans changement de mode de transport.
Chaîne de déplacements :
Ensemble des déplacements effectués par une personne au cours d'une journée.
Mobilité contrainte :
Déplacements imposés par des obligations (travail, études) par opposition à la mobilité choisie.
Motifs combinés :
Dans le cadre des Enquêtes Mobilité Certifiées Cerema (EMC²), le motif combiné désigne l'association du motif à l'origine avec le motif à destination d'un déplacement, indépendamment du sens du déplacement. Par exemple, un déplacement entre le domicile et le lieu de travail est classé sous le motif combiné "Domicile-Travail", que le trajet s'effectue du domicile vers le travail ou l'inverse.
Motif Sésame :
Le terme "motif Sésame" est utilisé dans le cadre des Enquêtes Mobilité Certifiées Cerema (EMC²) pour désigner le motif de destination d'un déplacement, sauf lorsque cette destination est le domicile. Dans ce cas particulier, le motif Sésame correspond au motif de l'étape précédente. Cette approche permet de mieux comprendre les chaînes de déplacements et les comportements de mobilité des individus.
Déplacements internes :
Déplacement réalisé intégralement au sein de la zone de résidence. Cela permet de caractériser l’autonomie des secteurs de résidences est-à-dire la nécessité ou pas pour un habitant de ce secteur de le quitter au cours de la journée. Moins un secteur est autonome et plus il sera générateur de flux.
Déplacements d’échange :
Déplacement ayant une origine ou une destination (O/D) dans la zone de résidence et une O/D à l’extérieur.
Déplacements externes :
Déplacement entièrement réalisé hors de la zone de résidence par un résident. C'est-à-dire les déplacements dont l’origine ET la destination ne sont pas situées dans zone de résidence.
Attractivité selon le motif de destination :
L'attractivité selon le motif (travail, achats, école …) de destination est basée sur le motif des déplacements à destination d'un secteur du découpage sélectionné selon le motif de résidences (nbre de déplacements générés par les résidents du secteur ou le nbre de déplacements générés par les non-résidents du secteurs).
Les parts modales de déplacements :
Elles désignent la répartition des modes de transport utilisés par la population pour se déplacer sur un territoire donné. Elles expriment, en pourcentage, la part de chaque mode (voiture, transports en commun, marche, vélo, etc.) dans l’ensemble des déplacements réalisés. Cette répartition permet d’analyser les habitudes de mobilité et d’évaluer l’efficacité des politiques de transport ou les changements de comportement des usagers.
Le budget distance :
Il s’agit d’un indicateur de mobilité qui représente la distance totale parcourue par une personne au cours d'une journée. Il permet d'évaluer les comportements de déplacement et d'analyser les différences entre divers groupes de population ou territoires.
Personnes hypermobiles :
Selon le Cerema, les personnes qualifiées d'hypermobiles sont celles qui effectuent un nombre élevé de déplacements quotidiens ou parcourent une distance importante chaque jour. Elles réalisent au moins cinq déplacements par jour, les classant ainsi parmi les hypermobiles.
Personnes immobiles : Personnes qui ne réalisent aucun déplacement le jour de l’enquête.
Données brutes de l’EMC² : Les données brutes désignent les résultats "à l’état brut" de l’enquête, c’est-à-dire :
- Ce sont les réponses directement collectées auprès des ménages, sans ajustement statistique.
- Elles correspondent à ce que les enquêtés ont effectivement déclaré (ex : nombre de déplacements, modes utilisés, motifs…).
- Elles peuvent comporter des biais, car certaines catégories de population peuvent être sur- ou sous-représentées.
Données redressées de l’EMC² :
Le CEREMA (Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement) applique un redressement statistique aux données brutes. Ce redressement permet :
- D’ajuster les résultats pour qu’ils soient représentatifs de la population réelle (par sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, etc.).
- De corriger les écarts liés aux non-réponses ou à la sous-représentation de certains profils.
- D’aboutir à des résultats "pondérés" que l’on peut généraliser à l’ensemble de la population du territoire.